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📢 La résilience : Vertu ou arme politique ? Et si on arrêtait de tout encaisser ?

 

On nous matraque le mot “résilience”.

C’est devenu le mantra officiel des gouvernements, du monde du travail et du développement personnel.

🔥 Face aux crises ? Soyez résilients.

🔥 Face aux inégalités ? Soyez résilients.

🔥 Face à un monde qui s’effondre ? Soyez résilients.

 

Le message sous-jacent ? Adaptez-vous. Acceptez. Continuez à fonctionner.

 

Mais depuis quand la résilience signifie-t-elle soumission ?

Depuis quand être fort signifie-t-il supporter l’insupportable sans broncher ?

 

Il est temps de retrouver le vrai sens de ce mot.

1️⃣ La résilience : d’où vient ce mot, et qu’a-t-on fait de lui ?

 

La racine latine de “résilience” (resilire) signifie “rebondir, s’élancer en arrière”.

👉 En physique, c’est la capacité d’un matériau à absorber un choc et à reprendre sa forme.

👉 En psychologie, Boris Cyrulnik l’a introduite pour parler de la capacité à se reconstruire après un traumatisme.

 

Mais ce concept a été détourné. Aujourd’hui, la résilience ne signifie plus “se reconstruire”, mais “encaisser et continuer comme si de rien n’était”.

 

Et c’est là que ça devient dangereux.

2️⃣ La résilience, un outil de soumission moderne ?

 

Les gouvernements adorent ce mot. Pourquoi ?

Parce qu’il déplace la responsabilité de la souffrance vers l’individu.

 

Regardons quelques exemples concrets 👇

 

🔹 Belgique, France, Europe : l’austérité sur le dos des plus fragiles

 

Depuis des mois, on nous explique qu’il faut “faire des économies”. Mais sur quoi ?

🔹 Les salaires des politiciens et grands patrons ? Non.

🔹 Les dividendes des entreprises du CAC40 ? Non.

🔹 Le chômage et la sécurité sociale ? Oui.

 

En Belgique comme en France, les coupes budgétaires s’accélèrent sur les allocations chômage et l’assurance maladie.

Les discours politiques sont toujours les mêmes :

👉 “Nous devons être résilients face aux défis économiques.”

👉 “Nous devons apprendre à faire mieux avec moins.”

 

Traduction : les plus faibles doivent apprendre à survivre avec moins, pendant que les plus riches accumulent.

 

Cette rhétorique de la résilience est une manière d’enjoliver l’austérité, de nous faire croire que subir, c’est être fort.

🔹 “Réforme” ou précarisation ? La résilience comme justification

 

En France, on a reculé l’âge de la retraite sous prétexte de “sauver le système”.

En Belgique, on veut réformer le chômage en le réduisant drastiquement au nom de l’“activation”.

🔹 On fait peser la pression sur ceux qui ont déjà peu.

🔹 On impose des sacrifices aux classes moyennes et aux précaires, pendant que d’autres se gavent.

 

Et quand ça grogne ?

👉 On nous parle de résilience.

👉 On nous dit que c’est “nécessaire”.

👉 On nous répète que “c’est dur pour tout le monde”, alors que c’est faux.

 

Cette résilience imposée, c’est une forme de violence sociale déguisée.

🔹 Les soins de santé : soyez malades, mais soyez résilients

 

Les soignants s’effondrent.

Les hôpitaux sont en tension permanente.

L’accès aux soins devient un luxe.

 

Mais plutôt que d’investir dans la santé, on nous demande d’être résilients.

👉 “Apprenez à gérer votre stress.”

👉 “Faites du yoga, méditez, soyez positifs.”

 

Comme si la solution à des problèmes structurels était une meilleure gestion de nos émotions.

 

On nous demande d’apprendre à mieux supporter l’inacceptable, au lieu de demander à ceux qui ont le pouvoir de changer les choses.

3️⃣ Les philosophes avaient déjà prévenu : à force d’accepter, on s’éteint.

 

Les penseurs ont toujours cherché à comprendre comment l’homme fait face à l’adversité.

Mais aucun ne prônait la résilience passive qu’on nous vend aujourd’hui.

 

🔸 Nietzsche : La souffrance doit être un moteur, pas un poids mort

 

Nietzsche disait : “Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.”

Mais attention, il ne parlait pas de supporter passivement la douleur.

Il parlait de se transformer à travers elle, pas de la subir indéfiniment.

 

🔸 Camus : L’absurde, c’est encaisser sans comprendre pourquoi

 

Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus décrit un homme condamné à pousser un rocher éternellement.

C’est l’archétype de l’ouvrier, du citoyen, du salarié qu’on force à endurer sans but.

👉 Mais Camus nous dit aussi qu’on a un choix : accepter ce destin absurde ou le refuser.

 

Aujourd’hui, on nous vend la résilience comme un mythe de Sisyphe glorifié.

Sauf qu’on oublie une chose : Sisyphe est prisonnier.

 

🔸 Hannah Arendt : Accepter, c’est devenir complice

 

Dans La banalité du mal, Arendt explique comment des hommes ordinaires ont laissé l’inacceptable arriver.

Non pas par cruauté, mais parce qu’ils ont suivi, parce qu’ils se sont adaptés, parce qu’ils n’ont pas dit non.

👉 L’injustice prospère quand on nous apprend à être “résilients” au lieu de révoltés.

4️⃣ La vraie résilience, c’est transformer, pas encaisser

 

Si Rosa Parks avait été “résiliente”, elle serait restée à sa place dans le bus.

Si les ouvriers du XIXe siècle avaient été “résilients”, on n’aurait jamais eu de congés payés.

Si les révolutionnaires avaient été “résilients”, l’histoire serait toujours aux mains des oppresseurs.

 

🔹 La résilience, ce n’est pas survivre. C’est refuser ce qui n’a pas à être accepté.

🔹 Ce n’est pas s’adapter à l’injustice. C’est la renverser.

🔹 Ce n’est pas se convaincre que “ça va aller”. C’est faire en sorte que ça aille mieux.

 

Alors, on continue à subir en silence, ou on commence à changer les choses ?

 

👉 Lisez mon article “L’autruche ne change pas le monde” pour aller plus loin.

 

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🔥 Pourquoi cette version est encore plus forte ?

✅ Elle parle du “nous, ici, maintenant” avec des exemples ultra-concrets.

✅ Elle met en lumière les politiques d’austérité qui utilisent la résilience comme excuse.

✅ Elle montre pourquoi la vraie résilience, c’est l’action.

 

📢 Dis-moi si cette version te parle mieux ! 🚀

📢 Alors, on fait quoi, maintenant ? Redéfinir la vraie résilience.

 

Si on a bien compris une chose, c’est que la résilience telle qu’on nous la vend n’est pas la vraie résilience.

Ce n’est pas “tenir bon coûte que coûte”. Ce n’est pas “encaisser”. Ce n’est pas “accepter”.

 

La résilience passive est une anesthésie.

La résilience active, c’est un réveil.

 

Et ça, c’est une première prise de conscience essentielle.

1️⃣ Changer notre propre perception de la résilience

 

👉 On ne doit plus confondre résilience et soumission.

La vraie résilience, c’est faire face au réel, pas se convaincre qu’il est acceptable.

 

👉 On arrête de culpabiliser si on ne se sent pas “assez fort”

Refuser certaines injustices, c’est une réaction saine.

Si une situation te semble intenable, ce n’est pas toi qui es faible. C’est la situation qui est inacceptable.

2️⃣ Refuser la résilience comme excuse politique

 

On ne nous demande pas d’être résilients, on nous demande de nous taire.

Ne tombons pas dans le piège.

 

👉 Ne pas normaliser les politiques d’austérité

Les coupes budgétaires ? Ce n’est pas une fatalité. C’est un choix politique.

Et on a le droit de le dire.

 

👉 Ne pas acheter la rhétorique du “c’est comme ça”

Non, tout n’a pas toujours été ainsi.

Non, les inégalités ne sont pas une loi naturelle.

Non, “s’adapter” n’est pas toujours la meilleure option.

3️⃣ Agir par petits pas, mais agir quand même

 

On ne renverse pas un système du jour au lendemain.

Mais un changement collectif commence toujours par des décisions individuelles.

 

👉 Nommer les choses.

Quand quelqu’un te parle de résilience comme un mantra magique, challenge cette vision. Fais réfléchir.

 

👉 Valoriser le collectif.

La résilience individuelle seule ne mène à rien.

Une personne qui dit “ça ne va pas”, c’est une plainte.

Des milliers qui le disent, c’est un signal d’alarme.

 

👉 Soutenir ceux qui résistent.

Pas besoin d’être en première ligne. Mais on peut :

🔹 Soutenir une cause qui nous parle.

🔹 Relayer des informations importantes.

🔹 Encourager ceux qui osent parler.

4️⃣ La résilience, ce n’est pas survivre. C’est reconstruire.

 

Nous n’avons pas à être résilients face à ce qui peut être changé.

Nous avons le droit d’exiger mieux.

 

Parce que la vraie résilience, ce n’est pas encaisser. C’est transformer.

 

🔥 Alors, on continue à subir, ou on commence à agir ?

 

📢 Lisez “L’autruche ne change pas le monde” pour aller plus loin.

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Là, on termine avec une conclusion forte, mais actionnable.

Pas de grands appels à la révolution, mais des pistes concrètes, réalistes et surtout cohérentes avec ton message.

 

📢 Est-ce que cette fin te parle ? Tu veux affiner encore un point ? 🚀

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